1. Taxes sur l’acquisition d’un bien immobilier
Lors de l’achat d’un bien immobilier en France, plusieurs taxes et frais s’appliquent :
1. Frais de notaire (droits d’enregistrement et taxes):
– Ils représentent environ 7–8 % du prix du bien pour les logements anciens.
– Pour les logements neufs (moins de cinq ans), les frais sont réduits à 2–3 %, car les droits d’enregistrement sont moins élevés.
2. TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée):
– Taux standard : 20 %, mais peut être réduit à 5,5 % pour le logement social. – S’applique aux biens neufs (inclus dans le prix de vente).
3. Frais administratifs:
– Ce sont des frais pour les formalités administratives, souvent inclus dans les frais de notaire.
4. Frais d’hypothèque:
– Si l’achat est financé par un crédit, un coût supplémentaire est facturé pour l’enregistrement de la garantie hypothécaire, environ 0,5 % du montant du prêt.
2. Taxes sur la possession d’un bien immobilier
Une fois propriétaire, vous êtes soumis à des taxes annuelles :
1. Taxe foncière:
– Payée par tous les propriétaires.
– Le montant dépend de la localisation, de la surface et de la valeur cadastrale du bien.
– Elle inclut deux volets :
– La taxe sur les bâtiments.
– La taxe sur les terrains (le cas échéant).
– Taux moyen : 0,2–1,5 % de la valeur cadastrale, souvent inférieure à la valeur de marché.
2. Taxe d’habitation:
– Payée par l’occupant au 1er janvier (pas nécessairement le propriétaire).
– Depuis 2023, elle est supprimée pour les résidences principales. Elle reste toutefois applicable pour les résidences secondaires et les logements utilisés comme maison de vacances.
3. Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI):
– Appliqué si la valeur totale des biens immobiliers en France dépasse 1,3 million d’euros.
– Taux progressif : de 0,5 % à 1,5 %.
3. Taxes sur la vente d’un bien immobilier
Lors de la vente d’un bien, des taxes sur la plus-value peuvent s’appliquer, sauf en cas d’exonération :
1. Impôt sur les plus-values immobilières:
– Calculé sur la différence entre le prix d’achat et le prix de vente.
– Taux standard : 19 %.
– Une contribution sociale de 17,2 % s’ajoute, portant le total à 36,2 %.
2. Exonérations :
– Si le bien est votre résidence principale, vous êtes exonéré de l’impôt sur les plus-values.
– Pour les résidences secondaires :
– Exonération totale de l’impôt sur la plus-value après 22 ans de détention.
– Exonération totale des prélèvements sociaux après 30 ans de détention.
3. Taxe supplémentaire pour les grosses plus-values :
– Si la plus-value dépasse 50 000 euros, une taxe additionnelle de 2 % à 6 % peut s’appliquer.
Résumé des coûts
– À l’acquisition : Préparez-vous à des frais équivalents à 7–10 % du prix du bien.
– Pendant la possession : Taxes annuelles comme la taxe foncière et, dans certains cas, l’IFI.
– À la revente : Prenez en compte l’impôt sur la plus-value, sauf exonération.